TOTO :
Through the lookin' glass
Ils pourraient
chanter l'annuaire des artistes pour qui ils ont joué,
je suis tellement fan, que je trouverais ça intéressant
! (puis on aurait enfin la liste complète) .Néanmoins,
j'ai l'honnêteté de vous le dire. Mon groupe fétiche
s'est donc débarassé du tyran Sony Music pour
monter son propre label et se faire distribuer par
EMI. Fini donc les chanteurs imposés, les plans
marketing foireux et les clips nuls ! Toto fête ici
ses 25 ans d'existence en grande forme avec cet album
de reprises déroutant. L'excuse officielle est
qu'ils n'avaient pas assez de matériel pour sortir
un album de compos original et à la hauteur de l'évènement.
Nous avons tous compris qu'ils avaient surtout enfin
la possibilité de se faire plaisir en sortant
l'album dont ils rêvaient. Imaginez, mélanger du
Marley, du Steely Dan, du Harrison, du Wonder, du
Hancock, du Elton John, du Cream, du Dylan... qui
oserait ? Résultat : à part les deux derniers
titres (bien que la reprise de Costello soit à
mourir de rire) c'est vraiment un grand grand disque.
Gros son, super voix, solos inspirés, prises de
risques ("Living for the city" et "Maiden
Voyage"), et invités "historiques"
prestigieux : James Ingram, Lenny Castro. L'hommage
à Harrison est très émouvant. Sur scène bientôt...Et
nous dans la fosse !